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La RSE, des lignes de conduite
pour un engagement éthique

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La responsabilité sociale - ou sociétale - des entreprises puise les sources de son histoire en Europe au XVIIIème et XIXème siècle, puis aux USA avec les mouvements religieux du début du XXème siècle. La réflexion se formalise avec Howard Bowen, professeur d’économie américain, qui publie en 1953 son ouvrage de référence : Social Responsabilities of the Businessman.


La RSE repose historiquement sur 3 piliers, dont on recherche la congruence : l’économie (l’entreprise doit être profitable), le social (l’entreprise doit notamment respecter les droits et conditions de travail de ses salariés et les syndicats) et l’environnement (les activités de l’entreprise ne doivent pas porter atteinte à la planète).
Désormais, on évoque de plus en plus les critères ESG comme référence à la RSE : environnement, social et gouvernance. 

La RSE, portée par l’ONU, les Etats et de plus en plus d’organisations et de consommateurs, se développe pour devenir aujourd’hui incontournable. Si elle vise en premier lieu à respecter les législations, elle est aussi un recueil de bonnes pratiques d’engagement volontaire et devient une notion fourre-tout où il est parfois difficile de se repérer. 

De plus, la notion de greenwashing est intimement liée à celle RSE. Ce concept défini une méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l'argument écologique et s’apparentant à de la publicité mensongère. On parle désormais de feminism wahing, de handi washing, de social washing et même de french washing !

Certaines certifications, normes ou labels, si on les choisit bien, permettent d’orienter la réflexion et de rendre plus opérationnelles les démarches. On peut ainsi citer, sans chercher à être exhaustif :

  • La raison d’être et la société à mission définies par la Loi Pacte de 2019

  • La norme ISO 26000, non certifiable, qui définit les lignes directrices en matière de RSE

  • Le label Lucie 26000, référence en France pour les petites et moyennes entreprises et les ETI.

  • Les Objectifs de développement durable de l’ONU

  • Le label B Corp, une certification internationale qui commence à trouver son public.

  • De nombreux labels sectoriels : par exemple le label bio dans l’agriculture, les nombreux labels liés aux activités du tourisme ou à celle de la mode.

Ce foisonnement de propositions et d’initiatives n’améliore pas la compréhension des entreprises et des consommateurs. De plus, contraints notamment par les alertes du GIEC, les études et scandales révélés par les ONG ainsi que par les nouvelles orientations « philosophiques » des citoyens/consommateurs, les Etats et l’Union européenne légifèrent de plus en plus. Des réglementations, normes et directives aux enjeux variés et qui laissent désormais de moins en moins de place à la version volontaire de la RSE. Dès lors, sans l’aide d’un référent bien informé dans l’entreprise ou d’un consultant externe, il apparaît difficile de se repérer pour définir sa stratégie et son mode opératoire.

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